Le Jardin Agapanthe, entre passion, plantes et poésie
À Grigneuseville, Alexandre Thomas a créé le Jardin Agapanthe. Un espace d’un hectare, extrêmement travaillé, où se mêlent plantes et architecture.Visite.
Gilbert Choquette, romancier et poète québécois, avait l’habitude de dire : « Les hommes teintent le monde aux couleurs de leurs passions. » Et s’il y a bien un homme, qui va laisser une trace colorée sur terre, c’est Alexandre Thomas. Depuis ses 15 ans, celui qui est aujourd’hui architecte de jardin, façonne un écrin de verdure à Grigneuseville. « J’ai donné mes premiers coups de bêche en 1983, introduit le passionné, avant de poursuivre. Le Jardin Agapanthe, est un jardin d’un hectare, excessivement travaillé tant au niveau de sa composition que de sa structure. »
En effet, en plus des plantes, les visiteurs peuvent apprécier les mouvements de terrain très accentués de cet espace naturel, le dédale de terrasses et de murs, le cours d’eau ainsi que le bassin. « Construire ce jardin, pour qu’il soit comme vous pouvez l’observer aujourd’hui, a été un travail de longue haleine. Les travaux se sont écoulés jusqu’en 2006. À présent, nous sommes sur de l’entretien » précise Alexandre Thomas.
Un jardin fleuri toute l’année
Cette année, le Jardin Agapanthe ouvre ses portes du 28 avril au 3 septembre, et ce, du vendredi au dimanche. Habituellement, les visiteurs, qui étaient plus de 3 000 l’année dernière, flânent entre une heure et deux dans le jardin. « Des Américains, des Belges, et même des Japonais sont déjà venus visiter cet espace d’un hectare, précise l’architecte de jardin, qui poursuit. Il n’est pas situé dans une grande ville, les gens décident de venir visiter le Jardin Agapanthe et c’est une fierté. »
Il faut dire que ce jardin, ouvert au public dès 1993, est ravissant toute l’année. « Ce n’est pas un jardin de printemps, il est fleuri toute l’année. En ce moment, les agapanthes et les hortensias sont en fleur et ça vaut le détour » affirme Alexandre Thomas. Pour visiter ce lieu qui mêle plantes, architecture et poésie, il faut compter 12 euros pour un adulte et 8 euros pour les enfants âgés de 6 à 16 ans.
Un espace de passion
Et pour que les visiteurs puissent poursuivre leur expérience dans le Jardin Agapanthe jusqu’au bout de la nuit, Alexandre Thomas n’hésite pas à organiser des nocturnes. « Les nocturnes permettent de découvrir le jardin sous un autre regard. Pour l’occasion, il y a tout un travail d’éclairage qui est mené » confie l’architecte de jardin. Une nocturne a d’ailleurs lieu le 15 juillet. « Dans ce jardin, toute ma passion s’exprime » conclut Alexandre Thomas.
Pour Aletheia Press, Lolita Péron