Sylvain Gouffier, entrepreneur havrais et porteur de la flamme olympique
Sylvain Gouffier est le dirigeant, du bureau d’études DIMoé, spécialisé en ingénierie CVC, basé au Havre. Mais le 5 juillet prochain, il sera aussi porteur de la flamme olympique.
En février dernier, Sylvain Gouffier a reçu un appel qui restera à jamais gravé dans sa mémoire. « Je m’en souviens comme si c’était hier. Mon banquier m’appelle une première fois, je ne réponds pas. Je vois qu’il insiste une deuxième fois, puis une troisième. Par inquiétude, je décroche », relate le dirigeant du bureau d’études DIMoé, spécialisé en ingénierie CVC (chauffage, ventilation, climatisation), basé au Havre.
L’entrepreneur a eu le bon réflexe… À l’autre bout du fil, son conseiller lui propose de porter la flamme olympique lors de son passage sur le territoire, le 5 juillet prochain. « J’ai tout de suite accepté. C’est un véritable privilège », s’extasie Sylvain Gouffier, qui a encore les larmes aux yeux au souvenir de cette annonce. L’entrepreneur et sportif devra parcourir 200 mètres à 6 kilomètres heure, la torche en main, au même titre que la nageuse Laure Manaudou, l’escrimeuse Laura Flessel ou encore le judoka David Douillet…
Le sport qui fédère
« Si j’ai été sélectionné, c’est pour mon engagement auprès des associations du territoire », témoigne Sylvain Gouffier. En effet, depuis trois ans, l’homme est à la présidence du club de triathlon de Pont-Audemer. « Le club est né il y a trente ans. Ce que j’aime dans ce sport, c’est que c’est une discipline complète », assure le sportif, qui part régulièrement à la conquête de sponsors, pour faire vivre son club. Trente-cinq licenciés partagent avec lui cette passion.
Mais le sport rythme aussi sa vie d’entrepreneur. « Pour fêter les sept ans de DIMoé, j’ai organisé des olympiades. Cette journée a permis aux salariés de s’évader, de se dépasser et de retrouver un esprit d’équipe solide », liste le dirigeant, qui a créé sa société en 2017. Il n’y a pas longtemps, la vingtaine de salariés a aussi participé à un tournoi de basket-fauteuil. « Le sport, c’est fédérateur. Il y a de nombreux ponts à faire avec le monde de l’entreprise », assure Sylvain Gouffier.
Transmettre sa passion
Sa passion pour le sport lui a été transmise par ses parents. « Ma mère était arbitre de basket et mon père pompier. J’ai passé ma jeunesse sur les parquets », témoigne l’homme, qui transmet à son tour. En effet, il n’hésite pas à se rendre dans les écoles du territoire pour partager son expérience de sportif et parler des Jeux olympiques. « Avec le covid, les clubs de sport ont beaucoup souffert, en perdant de nombreux bénévoles. Nous avons la chance que les Jeux olympiques et paralympiques se déroulent à Paris. C’est le moment de remotiver les troupes », conclut Sylvain Gouffier. Le 5 juillet, l’entrepreneur ne sera pas dans ses bureaux, mais bien sur le parcours de la flamme.
Pour Aletheia Press, Lolita Péron