Soft skills : des compétences à acquérir pour réussir dans le monde professionnel
Le nouvel ouvrage « Soft skills » de Christophe Deval sous la direction de Fabienne Broucaret propose dix leçons d’auto-coaching pour cultiver ses talents ou compétences douces. Le point sur les soft skills à acquérir en cette période particulière.
«Les compétences de demain ne seront pas des compétences de savoir-faire, mais de savoir-être», affirme Christophe Deval, auteur de « Soft skills ». En partenariat avec le webzine du bien-être au travail, la collection de livres pratique et ludique My Happy Job des éditions Vuibert vient de dédier un ouvrage à ces soft skills internes ou méta-compétences, qui sont utilisables dans toutes les situations. A côté de l’expertise et du savoir-faire –nommés hard skills–, il est indispensable de développer ses soft skills internes, qui rassemblent des qualités psychologiques, comportementales et relationnelles.
Objectif de l’ouvrage, dont le mantra est «Bien dans mon job, bon dans mon job» : apprendre à développer ces différentes compétences douces pour améliorer sa performance et son bien-être au travail. Expert RH, psychologue clinicien, coach, thérapeute spécialisé en thérapies comportementales et cognitives et en science comportementale contextuelle, Christophe Deval revient sur l’importance de ces soft skills. « Avec ces compétences-là, vous serez en mesure de réussir quel que soit le monde du travail de demain», affirme l’associé fondateur d’A.Life, qui a pour vocation de développer l’agilité individuelle, relationnelle et collective et les soft skills internes.
Flexibilité mentale et intelligence émotionnelle
Pendant cette période de turbulences, les deux compétences clés à acquérir sont, selon lui, la flexibilité mentale et l’intelligence émotionnelle. «On vit en ce moment de véritables montagnes russes avec une mosaïque d’émotions. Il faut donc mobiliser son intelligence émotionnelle pour pouvoir gérer ces vagues émotionnelles». Soit utiliser ses émotions sans les repousser et sans se laisser submerger. «Il est également nécessaire de développer sa flexibilité mentale, car nous avons besoin d’avoir des certitudes en cette période d’incertitudes». La flexibilité mentale consiste à voir ses pensées, non comme la vérité, mais comme un outil parmi d’autres et à prendre de la distance avec elles. Cela permet de se remettre en cause et de progresser. «La plupart de nos pensées sont programmées automatiquement, or il faut réussir à faire un pas de côté». Et notamment, réussir à ne pas se laisser engluer par l’avis des autres.
Des muscles qui se travaillent
Ces deux premières compétences font partie des trois compétences «socles» à acquérir, Tout comme celle qui consiste à «contrôler son attention», elles sont indispensables quel que soit le contexte pour développer les autres compétences, comme interagir avec les autres ou faire preuve d’empathie : «Ce qui caractérise l’être humain, c’est sa faculté à être ensemble. Mais celle-ci est souvent empêchée par les compétences socles». Pour les développer, «il faut s’entraîner. Les soft skills sont comme des muscles qu’il faut travailler ; au risque sinon de les perdre», avertit Christophe Deval.
Pour savoir où focaliser ses efforts, l’ouvrage débute par un test sur trois pages pour s’évaluer et connaître les principales compétences personnelles à assimiler. L’ouvrage se divise, ensuite, en dix chapitres, chacun consacré à une compétence – contrôler son attention, développer sa flexibilité mentale, mobiliser son intelligence émotionnelle, trouver du sens grâce à ses valeurs, être sensible au contexte, nourrir sa créativité, cultiver son empathie et sa bienveillance, coopérer et oeuvrer pour l’intérêt collectif, gérer son énergie, ou encore, s’épanouir dans la complexité. Chacun contient un carnet de bord pour se mettre en situation, une page de décryptage, un témoignage, des exemples, des exercices pour s’entraîner et des conseils de professionnels avec des astuces et des clés en lien avec la thématique.
Paru le 27 mai, éditions Vuibert, collection My Happy Job, 192 pages – 14,90€
Charlotte de SAINTIGNON