Risques industriels, climatiques et sanitaires : La Ville de Rouen lance une convention citoyenne
Entérinée lors du conseil municipal de juin 2021, la mise en place d'une convention citoyenne autour des risques industriels, climatiques et sanitaires sera lancée dès ce samedi 15 janvier. Trente Rouennais, tirés au sort, vont y participer.
Plus de deux ans après l'incendie de Lubrizol et en pleine pandémie, la Ville de Rouen va lancer sa convention citoyenne, ce samedi 15 janvier. L'objectif : répondre aux risques industriel, climatique et sanitaire. Adoptée à l'unanimité lors d'une séance de conseil municipal, la mise en place de cette convention citoyenne doit permettre l'élaboration de propositions concrètes pour s'adapter à ces trois enjeux.
Trente habitants, tirés au sort et représentatifs la diversité du territoire, vont travailler durant trois week-ends (15 janvier, 26 février et 12 mars 2022) sur différentes thématiques : les risques, les enjeux climatiques et la résilience urbaine et sociétale. Durant le premier week-end, les citoyens bénéficieront d'interventions d'experts sur ces différentes thématiques : Laurence Tubiana, représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères dans le cadre de la COP21 et ancienne ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique ; Pascale Braconnot, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA et corédactrice du GIEC ; Myriam Merad, directrice de recherche CNRS et ingénieure ; Sébastien Denys, directeur santé environnement Santé Publique France ; mais aussi Magali Reghezza, géographe et membre du Haut conseil pour le climat.
Impliquer les habitants
À l'issue des trois séances, en mars, l'assemblée remettra aux élus différentes propositions. Le conseil municipal s'est engagé à étudier toutes les propositions et à donner une réponse argumentée sur chacune d'elles.
Les élus voient en cette convention citoyenne le moyen d'impliquer davantage les habitants. Cette démarche "vise également à expérimenter de nouvelles formes d’engagement citoyen, notamment pour les plus jeunes, avec une participation possible dès 16 ans. Nous voulons ainsi instaurer un rapport de confiance entre citoyens et institutions", indique les élus.