Plus de 6 000 emplois générés par l’activité des centrales nucléaires normandes selon l'Insee
Avec trois centrales nucléaires sur son littoral et un projet de réacteur nouvelle génération, l’activité nucléaire d’EDF est bien représentée en Normandie.
L’activité d’EDF est fortement implantée en région Normandie avec trois centrales nucléaires. Ces centrales génèrent 3 900 emplois directs en Normandie. Ces emplois directs sont principalement localisés sur les sites de production nucléaire : 1 620 à Paluel, 1 330 à Flamanville et 870 à Penly.
Cette activité représente également 2 200 emplois indirects auprès de leurs fournisseurs répartis sur le territoire national. La moitié des emplois indirects sont regroupés dans une vingtaine d’établissements. Les activités d’ingénierie constituent le principal secteur pour l’emploi indirect (19%), viennent ensuite le secteur de la réparation et de l’installation de machines et équipements (14 % des emplois indirects) et celui des travaux de construction spécialisés (13%).
Des salariés jeunes, très qualifiés et avec des salaires élevés
Les salariés des centrales nucléaires normandes sont très qualifiés, souvent jeunes, et avec des salaires élevés, rapporte l'Insee. En effet, 95 % des salariés exercent une profession intermédiaire (technicien, agent de maîtrise, etc.) ou occupent un poste de cadre (ingénieur, cadre technique, etc.) contre seulement 68 % des salariés de l’industrie normande.
En lien notamment avec le niveau de qualification élevé exigé sur ces postes, les centrales normandes proposent de bien meilleures rémunérations que dans l’ensemble de l’industrie normande, avec un salaire brut mensuel moyen (en équivalent temps plein) à 4 400 euros, soit 1 000 euros de plus que l'industrie normande.
Les salariés des centrales sont souvent jeunes. La part des moins de 35 ans est ainsi nettement plus élevée que dans l’industrie normande (42 % contre 34 %) tandis que celle des salariés de
55 ans ou plus est faible (5 % contre 13 %). Par ailleurs, les hommes sont fortement représentés parmi ces salariés (82 % contre 70 % dans l’industrie normande).