L’imprimerie Budin et fils se lance dans les étiquettes adhésives
Crée en 1952, l’imprimerie Budin et fils, installée à Louviers depuis 2007, avance avec son temps. En début d’année, elle a fait l’acquisition d’une presse flexographique qui lui ouvre des débouchés dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la cosmétique et de l’industrie.
« Nous réalisons des impressions administratives et de communication, résume Ghislain Budin à la tête de l’imprimerie Budin et fils. Ramettes, carnets, étiquettes, impressions de type factures, relevés, cartes de visite ou flyers… Nous sommes en mesure de répondre à la majorité des besoins de nos clients. » L’imprimerie et ses 14 salariés se chargent de la conception… jusqu’au stockage des documents si nécessaire. Mais l’entreprise a voulu étendre encore son champ d’intervention. Elle a ainsi décidé d’acquérir une presse flexolographique Gallus, en fonctionnement depuis février, qui permet d’imprimer des étiquettes adhésives en rouleau. « Ce secteur est dynamique et, de plus, proche de nos activités actuelles, explique Ghislain Budin. Il y a encore beaucoup de choses à développer dans les domaines de la connectivité et de la traçabilité notamment. » Des potentiels qui ont décidé l’entreprise à investir et à créer une entité juridique distincte, « Budin label solutions ».
Des barquettes sous vide aux flacons de shampoing
Avec ses 8 groupes d’impression (8 couleurs), la presse Gallus et ses 25 mètres de long a de quoi impressionner. « Grâce aux modules de finition, nous pouvons imprimer des étiquettes avec des dorures à froid ou même des étiquettes livrets, qui comportent plusieurs couches que l’on décolle pour les lire. Avec cet équipement, nous couvrons 80 % des produits du marché de l’étiquette » poursuit le dirigeant. Les débouchés sont multiples et se situent dans l’agroalimentaire, la cosmétique et l’industrie : bières, cidres, produits sous vide, gel douche… étiquettes simples ou plus luxueuses, le potentiel est vaste et nécessite une forte technicité. En effet, il est essentiel de prendre en compte le matériau qui est imprimé et celui sur lequel est apposée l’étiquette, sans oublier les usages qui seront faits du produit. Un flacon de shampoing connaîtra des atmosphères humides et chaudes, tandis qu’une barquette sous vide sera stockée dans un frigo. Papier et colle doivent remplir leur mission durant toute la vie du produit. Pour tirer le meilleur parti de cet équipement, les salariés ont suivi quatre semaines de formation.
Autre avantage de cette presse, elle est en mesure d’imprimer des petites comme des grandes quantités. « Un artisan produisant quelques milliers de bières par an peut s’adresser à nous » note encore Ghislain Budin. Pour conquérir le marché des étiquettes, l’entreprise met à profit son implantation en Normandie, en Ile-de-France et Bretagne.
Pour Aletheia Press, Lætitia Brémont