Dieppe : des vitraux imprimés sur plexiglas à la place des anciens originaux
La Cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons contient désormais des vitraux imprimés sur plexiglas à la place des anciens originaux.
Une telle initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme de restauration des façades, des couvertures de la chapelle de la résurrection, des charpentes ainsi que la dépose des baies vitrées. Les travaux qui ont commencé en mois d’octobre s’achèveront en principe en mois Aout 2020. Le projet, financé par l’Etat, a été porté par la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France en sa qualité de maître d’ouvrage.
C’est en ce sens que René Kormann, fondateur de l’entreprise dieppoise Incréation, a souhaité remplacer les vitraux du 13ème siècle qui sont devenus abîmés et endommagés. Pour ce faire, l’artisan a procédé à une impression numérique sur des feuilles de vinyle à l’échelle 1:1. L’usage du plexiglas en couleur transparente a été l’occasion de reproduire des vitraux conformes aux originaux.
En mettant en place des vitraux fondés sur le genre pictural de trompe-l’œil, les visiteurs de la cathédrale ne pourraient détecter les originaux de leurs copies.
Une préservation du patrimoine !
L’objectif de remplacer les anciens vitraux par d’autres consiste à protéger le patrimoine placé depuis 1840 en tant que monument historique. Fabriquée à base de calcaire lutétien, la Cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons se compose d’une façade de trois niveaux. A l’intérieur, la nef de l’édifice englobe sept travées dont chacune est matérialisée par des voûtes quadripartites. Le chœur, quant à lui, se caractérise par ses vitraux datant de 18ème siècle. L’assemblage de différents procédés de fabrication a été l’occasion de construire la beauté de cet édifice.
Les travaux de sa construction ont débuté en 1176 tout en passant par plusieurs phases de vicissitude nécessitant une restauration à chaque fois. Par conséquent, la première guerre mondiale a engendré plusieurs dégâts dont le résultat était de procéder à une rénovation entière de l’édifice.