Adaraya, une nouvelle marque normande de thé bio
Il y a cinq ans, Grégoire Meurice, issu de la restauration, se lançait dans la torréfaction en créant Les Torréfacteurs normands. Aujourd'hui, l'entrepreneur lance sa marque de thés et infusions bio : Adaraya.
Après le café, Grégoire Meurice se lance dans le thé. En 2016, l'entrepreneur crée Les Torréfacteurs normands avec la volonté de faire de la qualité artisanale et de la quantité. Après avoir rapidement convaincu des épiceries fines de proposer ses produits, Grégoire Meurice a su séduire la clientèle des particuliers. Aujourd'hui, les cafés des Torréfacteurs normands sont présents dans 130 épiceries de la région. L'entreprise génère 1 million d'euros de chiffre d'affaires.
C'est sur cette expérience et sur ce réseau que Grégoire Meurice s'appuie désormais pour Adaraya, sa nouvelle marque de thés et d'infusions bio dont le nom rend hommage aux femmes sri-lankaises qui récoltent les feuilles de thé dans les champs (Adaraya signifie amour en cingalais). « Dans notre boutique de Rouen
(place Saint-Marc, NDLR), nous vendions du thé en achat/revente mais
cela ne nous correspondez pas, il n'y avait pas notre identité, ce
n'était pas nos mélanges, nos choix », avoue-t-il. Les confinements successifs en 2020 ont permis à Grégoire Meurice, son épouse Sandra et Gabriel Braun, sa nouvelle recrue, de plancher sur une marque de thé. « Je me suis dit qu'il fallait
mettre ce temps à profit », lance-t-il.
Comme pour Les Torréfacteurs normands, Grégoire Meurice et ses associés ont un mot d'ordre : la qualité. « Uniquement du bio que ce soit les fruits ou les arômes, avec des feuilles de grande qualité tout comme les mélanges inédits que nous avons imaginés », résume Grégoire Meurice. La marque Adaraya compte actuellement 20 références. « Nous avons l'objectif d'en proposer une dizaine supplémentaire tous les trimestres voire semestres », assure Gabriel Braun, directeur de la marque Adaraya.
Malgré les obstacles liés à la pandémie, notamment le retard sur la livraison des boîtes d'emballage qui freine la commercialisation des sachets de thé dans les épiceries locales, Grégoire Meurice et Gabriel Braun ont un objectif ambitieux : « Nous voulons en faire une marque
nationale, devenir leader du marché », s'enthousiasment-ils. Et d'ajouter : « Les Torréfacteurs normands,
c'est 1 million d'euros de chiffre d'affaires aujourd'hui, on peut
imaginer que ce sera pareil pour Adaraya dans trois ans »,
espère le chef d'entreprise. La marque devrait avoir sa propre boutique en Seine-Maritime en 2022.