Série été : Hébergements insolites (1/7)

A Fécamp, Woody Park accueille 25 000 personnes par an

Cet été, La Gazette Normandie vous fait découvrir des hébergements insolites. 
Repris par Cyril Ménard en 2020, une semaine seulement avant le grand confinement, le Woody Park de Fécamp retrouve en 2022 une activité plus normale. De quoi se projeter vers l'avenir.

Le parc emploie entre 9 et 12 saisonniers entre avril et novembre, ainsi que durant les vacances de février. (© Aletheia Press / B.Delabre)
Le parc emploie entre 9 et 12 saisonniers entre avril et novembre, ainsi que durant les vacances de février. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Enfants, on a tous joué dans les bois. Grimper aux arbres, construire des cabanes, jouer au trappeur... C'est un peu cette expérience que se propose de faire (re)vivre le Woody Park à Fécamp. Créé en 2003, le parc a été repris en 2020 par Cyril Ménard. « J’ai travaillé pendant 25 ans dans l'industrie. Je voulais reprendre une activité d’accueil, comme un camping. J’ai trouvé ce parc qui me convenait très bien. » A ce moment le parc dispose déjà d'un bon rythme de croisière. Les parcours d’accrobranche sont en place, ainsi que les zones de paint-ball, l’aire pour enfants, et les jeux et activités de groupe (combats de sumo, bubble foot, babyfoot géant). Le parc dispose aussi d'un snack et de 14 tentes suspendues. Le tout avec une clientèle et un référencement déjà bien établi. Le parc accueille entre 20 et 25 000 personnes par an, et gère 1 300 réservations d'hébergement. Des très courts séjours d'une à deux nuits maximum.

Les lodges viennent compléter l'offre d'hébergement pour des familles de 4 personnes. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Une nouvelle offre d'hébergement

Le Covid et les premiers confinements sont venus planter un clou dans cette voie toute tracée. « J’ai repris l’activité le 11 mars 2020... 5 jours après on annonçait le confinement », sourit Cyril Ménard, qui prend aujourd'hui la chose avec philosophie. Les aides débloquées par l’Etat lui ont permis de passer ce cap difficile, tout en lui laissant le temps de prendre la mesure du travail à fournir. Néanmoins, l’activité n'a pas encore retrouvé son niveau de 2019. « En 2020, le chiffre d’affaires global, était divisé par deux par rapport à 2019. 2021 a été plus raisonnable, mais on est encore en dessous du chiffre de 2019, car il y a eu pas mal de périodes de restrictions. Finalement cette année c’est la première fois que j’ouvre aux vacances de Pâques. Je commence pour de vrai. »

Et l'année s'annonce plutôt bonne, au moins sur les bases de 2019. Au point que le gérant du Woody Park a programmé une embauche en CDI courant juin. Et une seconde pourrait suivre dès l’automne. Les aménagements effectués depuis 2 ans doivent contribuer à ce développement. En particulier, Cyril Ménard développe l’activité d'hébergement, qui représente un petit tiers de son chiffre d’affaires. Si elles ont un réel succès, les tentes suspendues, de deux places, conviennent mal à un public familial. « J’ai installé 2 tipis et 3 lodges, pour répondre à la demande des familles ». Des paniers barbecue sont aussi proposés pour apporter de la convivialité dans l’esprit « camping ». L’offre du snack devrait quant à elle prochainement être améliorée.

Accrochées entre deux hêtres, les tentes suspendues ont toujours du succès. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Jeunes adultes et grands enfants

En parallèle, le Woody Park continue de chérir les jeunes adultes, qui reste une clientèle importante notamment au printemps, quand l’été draine plus de touristes. Anniversaires et enterrements de vie de jeunes filles ou de garçon sont fréquents. L’aire des Olympiades, sur laquelle se trouvent les jeux devrait être prochainement réaménagée, et les aires de paint-ball devraient être thématisées. Enfin, Cyril Ménard souhaite aussi consolider son offre pour les groupes d’enfants qui sont aussi une clientèle importante et régulière, à travers les écoles et centre aérés du secteur. « J’ai 5 parcours d’accrobranche. J’aimerai en avoir deux supplémentaires, dans les premiers niveaux de difficulté, pour éviter que dans les groupes, les enfants n’attendent trop ».

Pour Aletheia Press, Benoit Delabre